Paula Shearer fishing on the Bow River with her dog Willow

Une guide, une rivière et un chien nommé Willow : l’essence de la pêche à la mouche sur la Bow River

Être guide de pêche à la mouche sur la rivière Bow, ce n’est pas juste un métier—c’est une vocation.

Chaque matin, je me réveille en sachant que mon « bureau » est l’un des endroits les plus spectaculaires sur terre. La rivière Bow, qui traverse Calgary en Alberta, est reconnue mondialement autant pour la qualité que l’abondance de ses poissons. Des pêcheurs de partout viennent ici dans l’espoir d’attraper leur prise de rêve—une truite brune trophée ou un omble de fontaine éclatant.

Mais pour moi, être guide, ce n’est pas juste une question de poissons. C’est avant tout une question d’expérience, de rencontres… et d’un compagnon très spécial—mon chien, Willow.

Deers crossing the Bow River during a photoshoot with Säker and flyfishing guide Paula Shearer

Amitié sur la rivière

La vie de guide est imprévisible. Certains jours, la rivière est calme, les poissons mordent, et tout semble facile. D’autres jours, c’est tout un défi—lire l’eau, ajuster les techniques, trouver la dérive parfaite. Mais peu importe les conditions, une chose ne change jamais : la beauté de cet endroit.

Même si elle coule tout près d’une ville animée, la rivière Bow donne l’impression d’être en pleine nature sauvage. La faune est partout—des aigles planent au-dessus, des cerfs viennent s’abreuver au bord de l’eau, et parfois, un ours fait une apparition. Chaque journée sur la rivière apporte son lot de surprises, et toujours, quelque chose qui vaut la peine d’être vécu.

Paula Shearer holding her catch on the Bow River next to her dog Willow, wearing the Säker Muse harness in Teal

Le pêcheur qui ne dit jamais non

Willow, c’est bien plus que mon chien : c’est ma meilleure amie et ma partenaire de pêche la plus fidèle. Contrairement aux humains, qui refusent parfois une sortie, Willow ne dit jamais non. Elle est toujours prête, toujours motivée, et elle vit chaque moment aussi intensément que moi.

Il y a quelque chose de spécial à l’avoir à mes côtés. Quand j’attrape un poisson, elle m’observe attentivement, comme si elle comprenait l’importance du moment. Elle partage l’excitation, l’anticipation, et même la remise à l’eau.

Pour elle, ce n’est pas juste une question de pêche, c’est d’être dehors, de tout savourer, et surtout, de vivre ça avec moi.

Ralentir pour trouver ce qui compte

La pêche à la mouche, ça a toujours été plus qu’un sport. C’est une façon de décrocher du rythme effréné de la vie, de ralentir et d’être pleinement présent. Sur l’eau, tout devient simple. Il n’y a plus le bruit de la ville, plus l’urgence d’être ailleurs—juste le courant de la rivière, le mouvement de la ligne et la promesse de ce qui pourrait se cacher sous la surface.

Pour moi, être guide, c’est partager cette expérience. C’est montrer aux gens comment apprécier la rivière, non seulement pour les poissons qu’elle abrite, mais pour la paix qu’elle offre. Et à la fin de la journée, que ça morde ou non, une chose est certaine—Willow et moi, on sera de retour demain, prêts à voir ce que la rivière nous réserve.